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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 20:10
Etat d’urgence, déchéance de nationalité : "Nous ne céderons pas"
mercredi 13 janvier 2016 , par EB

Une pétition mise en place à l’initiative de plus d’une centaine d’organisations dont la CGT est à signer sur le site nousnecederonspas.org

Pour nous, c’est définitivement non !

Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

Voir aussi l’article "Sortir de l’Etat d’urgence"

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 20:02

Le gouvernement devra rendre compte !

mardi 12 janvier 2016
Communiqué de presse commun CGT, FNIC CGT, UD 80, UL AMIENS Z.I., SYNDICAT CGT Goodyear

Les 7 longues années de lutte des salariés de Goodyear, face à la multinationale, ont été marquées de conflits durs et âpres avec un patronat violent ayant recours à des vigiles, des hommes de main omniprésents dans les ateliers, l’entreprise, pour faire peur, faire taire les salariés et leur faire accepter la fermeture de leur usine.

Toutes les plaintes des militants CGT Goodyear pour que le droit du travail, la santé des salariés soient respectés, ont été déposées au commissariat, transmises au Procureur de la République ; mais mises au panier et classées sans suite.

Après 7 années de combat, un accord est signé entre la direction et la CGT, avec des dimensions sociales et l’abandon de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des militants CGT.

Le Procureur de la République, sans doute soutenu par sa hiérarchie, voire le 1er Ministre, décide seul de poursuivre l’action devant les tribunaux contre 8 militants CGT. Il demande au juge de condamner ces 8 militants à 24 mois de prison dont la moitié ferme. Le juge vient de prendre la décision de suivre le pro- cureur en condamnant 8 représentants des salariés de Goodyear à 24 mois de prison dont 9 mois fermes avec 5 années de mise à l’épreuve.

Défendre les intérêts des salariés devient ainsi un délit aux yeux de ce pouvoir qui prétend rendre justice dans le pays ! Justice à soi-même, puisqu’il n’y a plus aucune plainte de la société Goodyear, ni de quelconque !

POURQUOI TANT DE HARGNE CONTRE LA CGT ?

C’est la première fois dans l’histoire de la République que, sous un gouvernement dit « de gauche », de telles peines sont infligées à des syndicalistes. Le gouvernement devra rendre des comptes aux salariés, à la population, aux électeurs le moment venu.

Le gouvernement est responsable de la justice de son pays ! Une justice qui place le militant syndical au rang de délinquant est une justice de classe.

Le contexte actuel qu’utilise le gouvernement de « l’état d’urgence » ne justifie pas la mise en cause de l’activité et de l’action syndicales. Cette décision est un choix politique répressif contre les droits et liber- tés des citoyens à se défendre dans leur travail avec les syndicats, ce que dénonce la CGT depuis l’instauration de « l’état d’urgence ».

LA CGT, TOUTE LA CGT, NE LAISSERA PAS EMPRISONNER SES MILITANTS !

Si le gouvernement veut déclarer la guerre au syndicalisme CGT, il devra en assumer les conséquences.

Toute la CGT, tous ses militants avec les salariés et tous ceux, pour qui la justice n’est pas un instrument politicien, sont appelés à organiser la riposte.

L’APPEL CONTRE CETTE DÉCISION EST ENGAGÉ ET DÈS MAINTENANT, PARTOUT, DES COMITÉS DE DÉFENSE POUR LES DROITS ET LIBERTÉS DOIVENT ORGANISER, RASSEMBLER, MOBILISER L’ENSEMBLE DES SALARIÉS, DE LA POPULATION CIVILE POUR LE RESPECT DES DROITS ET LIBERTÉS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES.

Montreuil, le 12 janvier 2016

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 21:57
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 19:32
Augmente les capacités de production d’adhésifs de Bostik au Mexique

16/12/2015 | 17:36

Regulatory News:

En ligne avec son ambition de se développer dans les zones à forte croissance, Bostik, filiale d’Arkema (Paris:AKE), augmente ses capacités de production à Monterrey, au Mexique. Cette nouvelle unité de production de colles thermofusibles sensibles à la pression (HMPSA) permettra d’améliorer encore davantage la capacité de Bostik à accompagner et servir ses clients mondiaux du marché de l’hygiène jetable.

Bostik, un leader mondial des colles et adhésifs dans les secteurs clés de l’industrie, de la construction et du grand public, annonce une augmentation de la capacité de production de ses colles thermofusibles sensibles à la pression (HMPSA) sur son site de Monterrey au Mexique, avec le démarrage d’une nouvelle unité.

Ce développement va permettre en particulier de renforcer la capacité de Bostik à servir ses clients dans le secteur de l’hygiène jetable. En lien avec les fabricants mondiaux de couches pour bébés et produits pour l’hygiène féminine et l’incontinence adulte, Bostik fournit des solutions pour des applications exigeantes, y compris la fixation élastique, l’indicateur d’humidité et l’élongation.

Le Directeur de Bostik Amériques, Robert Marquette, a déclaré: «Nous sommes heureux de poursuivre le développement de Bostik au Mexique avec cette nouvelle usine à Monterrey. L’expansion géographique dans les marchés en forte croissance est l'un des éléments centraux de la stratégie de croissance future de Bostik. Cette nouvelle capacité nous permettra de continuer à assurer des liens étroits avec nos clients au Mexique et en Amérique Centrale, ainsi qu’en Amérique du sud, tout en répondant aux exigences croissantes de ce marché important. »

L’unité de production a été conçue dans une approche inter-régionale avec l’apport significatif d'autres sites de production de HMPSA de Bostik par leur expertise en ingénierie et opérations. La nouvelle unité bénéficie des technologies de pointe et utilise les dernières techniques de fabrication afin d'assurer les plus hauts niveaux de sécurité, de qualité et d'efficacité. Ses caractéristiques comprennent une opération d'emballage entièrement automatisé assurant la qualité et l'efficacité requises par les clients dans le secteur de l'hygiène jetable.

« Cette nouvelle implantation permet d’augmenter notre offre technologique pour servir le marché en croissance dans la région, tout en offrant des avantages significatifs à notre supply chain en termes d'efficacité et de coûts", ajoute Robert Marquette.

Bostik est présent au Mexique depuis 2001 et fabrique une gamme d'adhésifs et de produits connexes pour les marchés de l’industrie et de la construction. La nouvelle unité au Mexique constitue la dernière étape dans l'expansion internationale du groupe Bostik après les démarrages récents de nouvelles usines en Chine, en Malaisie, au Brésil, en Inde et aux Etats-Unis.

Bostik est un spécialiste international leader dans le domaine des colles destinées à l'Industrie, à la Construction et au Grand Public, Bostik développe des solutions de collage innovantes, multifonctionnelles et adaptables aux forces qui façonnent le quotidien depuis plus de 125 ans. Du berceau au bureau, de la maison aux chantiers pro, les colles intelligentes Bostik sont partout. Présente dans une cinquantaine de pays avec un effectif de 4900 personnes, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d’euros en 2014. www.bostik.com

Designer de matériaux et de solutions innovantes, Arkema modèle la matière pour créer de nouveaux usages et accélérer la performance de ses clients. Avec trois pôles d’activités, Matériaux Haute Performance, Spécialités Industrielles, Coating Solutions, et des marques mondialement reconnues, le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 7,5 milliards d’euros. Porté par l’énergie collective de ses 19 200 collaborateurs, Arkema est présent dans près de 50 pays. Le Groupe cultive l’interaction avec ses parties prenantes et innove dans l’allègement des matériaux, les matières premières renouvelables, l’énergie, le traitement de l’eau, l’électronique et l’impression 3D, avec des centres de recherche en France, en Amérique du Nord et en Asie. www.arkema.com

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 19:30

Le budget 2016

jeudi 17 décembre 2015

Le 17 décembre 2015, le CNESER est appelé à examiner et à donner avis sur la répartition des moyens aux établissements d’enseignement supérieur (programme 150) ainsi que sur les programmes 172 (recherche pluridisciplinaire), et 193 (recherche spatiale) de la MIRES (Mission Interministérielle Recherche et Enseignement Supérieur).

Mais il ne sera ni informé, ni consulté sur les autres financements publics de la recherche, comme ceux financés par le ministère de la Défense, de l’Industrie ou de l’Écologie, les collectivités territoriales (CPER) et les budgets du Programme des Investissements d’Avenir.

En dehors du parlement, il n’y a donc aucune instance représentative qui dispose de l’ensemble des informations pouvant permettre d’analyser l’évolution de la politique publique de recherche dans son ensemble. Or, à côté des annonces rassurantes du Secrétariat d’État à la Recherche et à l’Enseignement Supérieur, qui dissimulent de véritables stagnations, voire des régressions, de nombreux autres financements sont à la baisse. Ainsi, par exemple, les syndicats de l’ONERA (ministère de la Défense) dénoncent une nouvelle baisse de la subvention d’État (105 millions d’euros en 2016 contre 124 en 2010). La plupart des opérateurs du programme 190 (énergie et mobilité du ministère de l’Environnement) voient décroître leur financement et (ou) leurs plafonds d’emplois : CEA, IFSTTAR, IFPEN, ADEME… Certains établissements, comme le Centre d’études de l’emploi, qui dépend du ministère du Travail, sont même remis en cause dans leur existence à terme.

Pour ce qui concerne le budget de la MIRES, rappelons que le budget fait l’impasse sur les annulations en cours d’année (près d’un milliard en 2015), ne tient compte ni de l’inflation prévisible, ni de la hausse de la population étudiante et ne compense pas le GVT. Les « ardoises » successives laissées par l’Etat ont contraint les établissements à geler de nombreux postes pour faire face à leurs dépenses et les créations d’emplois annoncées ne compensent pas ces suppressions surtout lorsque plus du tiers d’entre eux sont absorbés par le fonctionnement des COMUE. L’incitation à augmenter les ressources propres comme la formation continue à l’université est illusoire si des moyens initiaux ne sont pas consacrés à son développement. De même, la réduction du budget de l’ANR ne s’est pas traduite par un retour de financement pour charge de services public.

Dans les EPST et les EPIC, la baisse des budgets ne peut avoir que des conséquences sur l’activité et l’emploi scientifique.

Comment dans ces conditions assurer la mission de service public, relever les défis de la SNR (Stratégie de la Recherche Nationale) et de la StraNES (Stratégie Nationale de l’Enseignement Supérieur) et résorber la précarité impressionnante qui sévit ?

Mais ce sont probablement les mécanismes mis en œuvre dans le budget qui sont les plus dévastateurs. On a remplacé la coopération par la mise en concurrence systématique. On a fait exploser la précarité par la multiplication des appels à projet. On a développé une bureaucratie envahissante avec force d’indicateurs de performance. On a multiplié les structures concurrentes, budgétivores et dont l’efficacité reste à démontrer : pôles de compétitivité, IRT, SATT, CEATech en région, sans parler des COMUE qui en plus remettent en cause la capacité des organismes de Recherche et d’Enseignement Supérieur à assurer une coordination nationale de l’ESR. Dans le même temps, la politique salariale qui se met en place notamment avec la baisse du pouvoir d’achat des salariés, le RIFSEEP et la PEDR (déplafonnement des primes pour les uns et serrage de vis pour les autres) aura un effet dévastateur.

La CGT dénonce donc d’une part, les annonces budgétaires qui dissimulent de véritables stagnations, voire des régressions, d’autre part, les politiques d’affectation des moyens qui ont transformé le budget en levier de réforme structurelle, récompensant partout l’individualisme par l’abondance et maniant partout l’arme de la pénurie contre la qualité collective au service de tous.

Pour sortir l’Enseignement Supérieur et la Recherche de cette situation, la CGT propose de :

-     soustraire l’ESR de la contrainte de réduction des dépenses publiques, suivant en cela la recommandation du Comité StraNES.
-     programmer un plan pluriannuel d’emplois statutaires à la hauteur des ambitions affichées par la StraNES et la SNR.
-     utiliser une partie du CIR, en premier lieu en supprimant la possibilité de déduire les mêmes salaires dans le CIR et dans le CICE et d’octroyer ces recouvrements au budget de l’ESR.
-     stopper le foisonnement des structures de valorisation et réorganiser le transfert technologique irrigant l’industrie française dans un cadre simple, efficace et articulé au plus près des organismes publics de recherche…

A Montreuil, le 17 décembre 2015

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:36
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:34
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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 16:33
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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 18:04

Un accord pour sauver les négociations

lundi 14 décembre 2015

C’est une fois de plus une souris dont vient d’accoucher la COP : l’accord protège les intérêts nationaux plutôt que de tenter de préserver la planète et ses habitants. Pourtant, il y a deux semaines, les chefs d’État avaient affiché de grandes ambitions.

Le compromis à minima qui sort aujourd’hui, au lendemain de la clôture officielle, n’est en rien satisfaisant, si l’on excepte la signature des 195 États-Parties et la réintroduction des droits humains dans le préambule de l’accord. En effet, le texte est écrit pour partie au conditionnel, avec des auxiliaires de conjugaison qui en réduisent la portée. En plus, même si l’ambition post 2020 est affichée à 1,5°C, cet objectif n’est assorti d’aucun mécanisme politique ou technique permettant d’y parvenir. Les financements ne sont plus sécurisés et l’abondement du fonds vert a même été sorti de l’accord. Dans le même ordre d’idée, le mécanisme de révision des engagements nationaux ne permettra pas de contraindre un État à relever son niveau d’engagement s’il ne le souhaite pas. Or, l’addition des contributions actuelles conduit à un réchauffement planétaire de 3°C, bien trop loin de l’ambition affichée !

La CGT estime que, une fois encore, les États ont tout fait pour sauver le processus multilatéral, au détriment du climat, des femmes et des hommes, comme cela avait été le cas à Durban ou Doha. Plus que jamais, les vraies solutions sont entre les mains des citoyen-nes et des travailleurs-euses qui doivent se mobiliser pour pousser les gouvernements à en tenir compte.

Montreuil, le 12 décembre 2015

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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 18:03

Nouvelle journée d’action avant la mi janvier

lundi 14 décembre 2015

Les salariés du secteur de l’énergie étaient à nouveau mobilisés, mercredi 9 décembre, pour manifester leurs craintes quant à l’avenir d’EDF, et par rapport notamment aux réductions d’effectifs, avec des grèves entraînant une baisse de charge aux alentours de 20% de la production totale d’électricité.

Tous les sites de production d’électricité sont engagés dans une lutte contre le démantèlement de leur outil de travail et pour la défense de leurs garanties collectives. Les salariés des entités supports et tertiaires seront également à l’initiative puisque soumis aux mêmes risques d’éclatement et de privatisation de leurs activités.

Devant l’absence de réponse aux revendications, une nouvelle journée d’action est prévue en janvier. Les inquiétudes portent sur l’avenir industriel de l’entreprise, les réductions d’effectifs, sans oublier les questions salariales.

Mobilisés contre la logique schizophrénique de l’entreprise

Dans le secteur hydraulique, persister à privatiser le secteur et dans le même temps lancer un pacte sur l’eau à la COP21 en déclarant fondamental son accès relèvent de la dialectique maniée à la perfection par le gouvernement.

La colère gronde suite à l’annonce de baisse des effectifs de 6%, dans la partie commerce où 1500 à 2000 suppressions d’emplois sont annoncées avec la fin des tarifs régulés voulue par Bruxelles pour les gros consommateurs à partir du 1er janvier 2016.

Même colère à RTE car l’Etat aimerait vendre des actifs afin de recapitaliser Areva. Dans la distribution d’électricité et de gaz (ERDF et GRDF), on dénonce les conditions de travail, les salaires et les garanties collectives. Idem à ENGIE, où la direction annonce plus de 500 suppressions d’emplois au commerce et la fermeture de stockage gaz.

Les salariés n’acceptent pas que leurs entreprises soient dépecées sur l’autel de la dérèglementation et de la volonté de la Troïka de casser le modèle énergétique Français.

L’avenir appartient à ceux qui luttent et tous les métiers de l’énergie sont mobilisés. Les salariés du secteur de l’énergie sont déterminés à ne laisser personne décider de leur avenir à leur place.

La CGT appelle les salariés à accentuer la pression pour :

•    refuser la déstructuration du secteur de l’énergie et la casse du statut des Industries Energétiques et Gazières, 
•    dire stop à l’austérité et revendiquer un pôle public de l’énergie, 
•    revaloriser les pensions, augmenter le salaire de 200 € par mois pour tous,
•    le plein emploi…

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